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Nouveau format d’appel à contribution : les « Écritures au fil de l’eau »
Le comité de rédaction de la RFSS expérimente un nouveau format d’appel à contribution que nous proposons d’appeler « Écritures au fil de l’eau ». Cette démarche permet de publier des numéros thématiques au rythme des contributions reçues, sans contrainte de calendrier éditorial rigide. Le bouclage d’un premier numéro de ce type est prévu pour le mois de mai 2026 pendant que trois appels à contributions sont lancés simultanément sur différents sujets. Le premier appel à contribution qui rassemblera, à cette date, un nombre suffisant d’articles de qualité autour de la thématique sera retenu pour la publication d’un numéro. Les autres seront publiés ultérieurement, dès que le nombre suffisant d’articles sera rassemblé. Cette approche s’inscrit dans une logique de proximité avec les pratiques de terrain et de respect du temps de maturation des réflexions professionnelles.
Le comité de rédaction de la RFSS expérimente un nouveau format d’appel à contribution que nous proposons d’appeler « Écritures au fil de l’eau ». Cette démarche permet de publier des numéros thématiques au rythme des contributions reçues, sans contrainte de calendrier éditorial rigide. Le bouclage d’un premier numéro de ce type est prévu pour le mois de mai 2026 pendant que trois appels à contributions sont lancés simultanément sur différents sujets. Le premier appel à contribution qui rassemblera, à cette date, un nombre suffisant d’articles de qualité autour de la thématique sera retenu pour la publication d’un numéro. Les autres seront publiés ultérieurement, dès que le nombre suffisant d’articles sera rassemblé. Cette approche s’inscrit dans une logique de proximité avec les pratiques de terrain et de respect du temps de maturation des réflexions professionnelles.
Thématique : « Violence(s) en service social »
La question des violences en service social constitue une préoccupation croissante et multifacette qui traverse l’ensemble des secteurs d’intervention. Depuis plusieurs années, les professionnel·le·s du service social font face à une intensification des situations de violence, qu’elles soient subies dans l’exercice de leur fonction ou qu’elles émergent au sein même des institutions et des pratiques d’accompagnement.
Les assistant·e·s de service social, par leur positionnement d’interface entre les institutions et les populations vulnérables, se trouvent particulièrement exposé·e·s à ces phénomènes. Les agressions physiques et verbales, les menaces, mais aussi l’épuisement professionnel face aux injonctions contradictoires, la précarisation des conditions de travail et la dégradation du climat institutionnel constituent autant de formes de violence qui interrogent l’exercice professionnel et ses finalités.
Cette problématique questionne également les rapports de pouvoir inhérents à la relation d’aide, les tensions entre accompagnement et contrôle social, ainsi que les enjeux éthiques et déontologiques qui en découlent. Comment les assistant·e·s de service social peuvent-elles et ils exercer leurs missions dans un contexte où la violence sous toutes ses formes semble s’imposer comme une donnée structurelle ?
Le service social, historiquement engagé dans la lutte pour la justice sociale et l’émancipation des personnes, doit-il repenser ses modalités d’intervention face à ces nouvelles réalités ? Quelles stratégies individuelles et collectives développer pour prévenir, comprendre et traiter ces situations de violence ?
Quelques pistes de réflexion pour se donner de l’inspiration :
Parmi les pistes possibles pour nourrir la réflexion et l’écriture, il est possible d’interroger la façon dont les multiples formes de violence traversent le service social : analyser comment les situations d’agressions, de tensions ou d’épuisement modifient la relation d’aide, documenter les conséquences sur les parcours professionnels ou encore approfondir l’impact de ces violences sur la qualité des accompagnements proposés.
La question des violences institutionnelles invite aussi à partager des retours d’expériences ou à mettre en débat les effets des politiques organisationnelles, des logiques gestionnaires ou des réorganisations sur la vie des équipes et des publics accompagnés : explorer la façon dont les contraintes administratives, la dématérialisation, la pression de résultats ou la raréfaction des moyens contribuent à produire ou accentuer des situations de mal-être, d’incompréhension et parfois de rupture.
La relation d’accompagnement elle-même peut être un terrain fécond d’exploration : il s’agit par exemple de s’interroger sur les tensions éthiques et les arbitrages quotidiens dans des contextes de violence, de questionner les zones de pouvoir et de vulnérabilité, d’explorer les marges de manœuvre individuelles et collectives, ou encore d’examiner les ressources professionnelles déployées pour soutenir les personnes, tenir la relation, ou poser des limites.
La perspective des inégalités structurelles et des discriminations constitue une autre entrée : il est possible d’analyser comment les violences — de genre, de classe, de race, de statut — se manifestent dans l’accès ou l’accompagnement social, de donner à voir les effets des stigmatisations et des exclusions, ou de proposer des réflexions sur les dispositifs, les pratiques et les alliances qui luttent contre ces inégalités.
Enfin, l’appel invite aussi à documenter et mettre en valeur les formes de résistance, les initiatives collectives, les pratiques innovantes ou inspirantes développées face aux violences : qu’il s’agisse de prévention, d’entraide, de réinvention du rapport au travail, de soutien entre pairs ou de mobilisation institutionnelle et syndicale, toute analyse ou témoignage permettant d’éclairer les dynamiques à l’œuvre pourra nourrir la réflexion et le débat.
Types de contributions attendues
Les contributions pourront prendre la forme d’analyses théoriques, de témoignages réflexifs, de recherches empiriques ou de retours d’expérience. Une attention particulière sera accordée aux textes qui articulent expérience de terrain et réflexion conceptuelle, dans la tradition de la RFSS qui valorise la parole des professionnels en exercice.
Modalités de soumission des articles
Première étape : Envoi d’une proposition d’article sous forme de résumé de 300 mots maximum, accompagnée d’une présentation de l’auteur·e (statut professionnel, domaine d’intervention, expérience).
Deuxième étape : Les propositions retenues feront l’objet d’un échange avec la coordination pour préciser les attentes et accompagner la rédaction si nécessaire.
Troisième étape : Envoi d’une contribution finalisée pour la date de bouclage (1er mai 2026 pour la première thématique retenue)
Quatrième étape : Échange des dernières corrections avec le coordinateur du numéro
Cinquième étape : Publication du numéro
Date limite pour les propositions d’article : 15 février 2026
Articles complets : Les textes définitifs (15 000 à 20 000 signes, espaces compris) devront respecter les normes éditoriales de la RFSS et seront soumis à un processus de relecture par les pairs.
Contact : Les propositions et questions sont à adresser à comite.redaction.rfss@anas.fr
Coordination du numéro : Joran LE GALL
Indications pour contributeurs disponibles sur la page de présentation de la revue (en bas de page).


